Marine Le Pen était, ce vendredi, de retour sur le terrain à Taverny dans le Val d'Oise pour le lancement du "Collectif croissance Bleu Marine". La présidente du Front national a évoqué les menaces proférées contre son parti dans le magazine de propagande de Daesh. "Est-ce que le 1er mai est menacé? Oui, puisque c'est une photo du 1er mai qui a été diffusée sur le journal de l'Etat islamique " en indiquant que "les rassemblements des idolâtres du Front national" était "une cible de premier choix. La députée européenne a indiqué que de nombreuses discussions étaient "en cours avec le ministère de l'Intérieur pour prendre des mesures de sécurité efficace. Je ne vous cache pas que pour l'instant, j'ai l'impression qu'ils prennent cela par-dessus la jambe. Il y a une protection statique devant le siège du parti socialiste, il n'y en a pas devant le Front national. Je ne suis pas sûre que le Parti socialiste soit prioritairement ciblé par les fondamentalistes islamistes, je suis sûre que le Front national l'est", a-t-elle déclaré.