Titre russe : Застава Ильича, \r
La porte dIllitch, film russe en VOSTF\r
\r
Le film, sous sa version censurée est sorti en 1965 sous le titre Jai vingt ans. La version originale a été restaurée en 1987. Cest celle qui est présentée ici.\r
\r
________________________________________\r
Prix et récompenses :\r
Prix spécial de Venise, 1965\r
________________________________________\r
Synopsis\r
A Moscou, dans le début des années 60, trois camarades dont les pères sont morts à la guerre, Sergueï, Slava et Nikolaï, sinterrogent sur leur avenir, le sens de la vie et cherchent, sans grand enthousiasme, leur place dans la société.\r
\r
________________________________________\r
Commentaires et bibliographie \r
\r
Réalisé en 1961-62, le film, dont le titre était La Porte dIlitch, a dû être montré en 1963, avant sa sortie, à Khrouchtchev qui a ainsi exprimé son jugement: « Même les figures les plus positives de ce film – trois ouvriers – ne personnifient pas notre grandiose jeunesse. Ils sont montrés comme sils ne savaient rien de la vie quils ont à mener, de ce vers quoi ils doivent tendre. Et cela dans notre époque de progression et de la construction du communisme, éclairée par les idées du programme du Parti communiste ! Une telle jeunesse construira-t-elle donc le communisme avec ses pères, sous la direction du Parti ? Non, la société ne peut pas sappuyer sur de tels hommes, ce ne sont ni des combattants, ni des transformateurs du monde. Ce sont des hommes moralement infirmes, déjà vieillis dans leur jeunesse, à qui échappent les buts et les tâches élevés de la vie ». \r
Le réalisateur fut obligé de remanier son film, ce quil réussit à faire, selon ses propres termes « en conservant le sens de loeuvre » Avant tout, écrit-il, « jai dû supprimer les scènes qui navaient pas plu à Khroutchev. Jai enlevé la scène de la soirée des poètes. Surtout jai dû retourner la scène avec le fantôme du père » \r
En 1988 Marlen Khoutsiev restaurera la version originale. \r
\r
. Les personnages de Khoutsiev ne détiennent pas de vérité a priori, ils ont simplement envie de se trouver. Ils vivent dans un pays auquel ils tiennent, ils conservent la conviction quil est unique, une utopie réalisée, tout en étant marqués par la blessure encore ouverte du stalinisme, par celle encore ouverte de la guerre. Parfois ils disent lun pour lautre. Un des plus beaux moments de Faubourg dIlytch est le toast que porte son héros aux choses quil prend au sérieux . Parmi celles-ci, il mentionne le fait que presque aucun dentre nous na de père . Celui de Serioja est tombé au combat, et un peu plus tard, la rencontre entre le père mort à vingt et un ans et le fils de vingt-trois est un des grands moments du cinéma soviétique. Mais le spectateur des années soixante ne pouvait manquer de penser à dautres circonstances, à dautres pères disparus, comme celui de Marlen Khoutsiev, arrêté en 1937.. \r
Bernard Eisenchitz. Source : \r
\r
Réalisation : Marlen KHOUTSIEV \r
Scénario : Guennadi CHPALIKOV\r
Marlen KHOUTSIEV\r
\r
Interprétation\r
Piotr CHTCHERBAKOV \r
Pavel FINN\r
Olga GOBZEVA\r
Nikolaï GOUBENKO\r
Andreï KONTCHALOVSKI\r
Stanislav LIOUBCHINE .Slava \r
Aleksandr MITTA \r
Rodion NAKHAPETOV \r
Boulat OKOUDJAVA \r
Valentin POPOV .Sergueï \r
Lev PRYGOUNOV\r
Natalia RIAZANTSEVA \r
Vitali SOLOMINE \r
Svetlana SVETLITCHNAIA \r
Andreï TARKOVSKI \r
Marianna VERTINSKAIA .Ania \r
Oleg VIDOV \r
Lev ZOLOTOUKHINE\r
\r
\r
\r
\r
Images : Margarita PILIKHINA\r
Musique : Boulat OKOUDJAVA , Nikolaï SIDELNIKOV \r
Ingénieur du son : Aleksandr IZBOUTSKI\r
Production : Studio Gorki\r
Restauration : 1988