Le pape a quitté le Mexique mercredi à l'issue d'un voyage historique de cinq jours, qui s'est achevé par une messe transfrontalière inédite devant plusieurs dizaines de milliers de personnes où il a dénoncé la "tragédie humaine" des migrations forcées et de la criminalité organisée qui frappe les plus pauvres.
Dans la matinée, il avait visité un centre pénitentiaire accueillant 3 000 détenus, où il avait déclaré que la prison n'était pas la seule solution à "l'insécurité" et invité les détenus à se faire "prophètes" de la paix dans la société. Quelques jours avant sa visite, des violences entre détenus ont fait 49 morts dans une prison de Monterrey.
François plaide depuis le début de son pontificat pour que les immigrants qui fuient leurs pays en raison de la misère, de la guerre, des persécutions religieuses ou politiques reçoivent une seconde chance dans les pays d'accueil.