Ses débuts en Rallye-raid sont éclipsés par le phénomène médiatique « Sébastien Loeb ». Le quadruple dauphin du nonuple champion du monde WRC est pourtant l’autre grosse sensation du plateau voiture pour ce Dakar. Certes il faut de l’expérience pour performer sur un Dakar, et on l’imagine donc mal aller s’imposer en 2016, mais une belle performance reste envisageable. A la fois parce que le Finlandais a déjà prouvé qu’il s’accommodait très bien à la discipline après d’excellentes prestations à la Baja Aragon et surtout au Rallye OiLibya du Maroc. Ensuite parce qu’il a choisi Mini X-Raid, avec une voiture quatre roues-motrices qui devrait être à son avantage sur les pistes d’un Dakar 2016, annoncé très WRC. Nous l’avions rencontré lors de la présentation officielle de l’épreuve, le 18 novembre 2015.

Mikko, quel est le premier sentiment pour ces débuts en rallye-raid ?
Je suis très impatient et très excité par ce nouveau challenge. Je sais que ce sera très dur pour plein de raisons, mais après avoir arrêté le WRC, je voulais avoir de nouveaux défis, différents, vivre de nouvelles aventures… Il n’y a pas mieux et plus challenging que le Dakar.

On a vu au Rallye OiLibya du Maroc que vous aviez déjà les aptitudes. Vous avez déjà des ambitions ?
Le Dakar est plus long que le Maroc. Je pense qu’il me faudra avoir plus d’expérience pour cette course. Si je peux aller au bout, ne pas faire d’erreurs stupides, ce serait déjà bien. C’est l’ambition pour le premier Dakar. Si je peux acquérir l’expérience lors de ce Dakar, j’espère pouvoir revenir et lutter pour la victoire dans les années à venir.

Sans Pérou, votre expérience en WRC pourrait être un avantage, non ?
Je ne sais pas, il y a beaucoup d’autres bons pilotes. La voiture n’est pas la même qu’en WRC. En WRC, je roule avec les notes, c’est une approche différente. Donc ce ne sera peut-être pas un si grand avantage pour moi, mais c’est sûr que je prendrai beaucoup de plaisir dans ces étapes. Cela dit je préfère quand c’est vraiment difficile et qu’il y a du sable que conduire sur une route.

Du coup, ce serait quoi un Dakar réussi à la fin pour vous ?
Comme je l’ai dit, finir la course sans bêtises, sans m’être perdu, tanker… Je serai vraiment content. Si je peux accrocher le top10, voire le top5 ce serait vraiment fantastique. Ce sera déjà difficile à faire, mais j’espère qu’on pourra se positionner à cette hauteur du classement.

Interview présentation Dakar 2016 - 18/11/2015