Annoncée il y a deux semaines par le président de la République, lors de son discours devant les parlementaires réunis en Congrès au château de Versailles, la proposition de révision constitutionnelle du gouvernement a été transmise mardi au Conseil d’Etat.
Principales modifications proposées : l’inscription dans la Constitution de la loi sur l’état d’urgence et la possibilité de déchoir de la nationalité française des personnes nées en France pour faits de terrorisme, à la condition qu’elles disposent d’une deuxième nationalité. Une disposition qui remet en cause le droit du sol et fait beaucoup réagir à gauche. Le point avec Stéphanie Dépierre.