À la suite des attentats du vendredi 13 novembre qui ont fait 129 morts, le discours du président de la République a radicalement changé, il adopte désormais un ton martial et place la sécurité au centre de ses préoccupations. Ce virage pris par l’exécutif peut-il influencer le vote de l’électorat socialiste aux élections régionales dont le premier tour a lieu dans quinze jours ? Stéphane Grand, journaliste politique à l’Opinion répond aux questions de Loïc Signor.