De temps à autre, il semble que les abcès crèvent tout seuls, d'être trop remplis, d'avoir trop gonflé, de sentir trop mauvais, d'avoir finalement envahi toute la viande. Certaines vérités poutraves ne peuvent ainsi jaillir que d'un abominable puits sans fond, de la pire des plaies dans l'univers [1].
C'est bien ce qu'il en est de ce passage du film de Neil Marshall.
Ces moments d'aveux plutôt rares méritent de passer à la postérité des hommes. Ils seront soigneusement conservés, afin de les montrer dans l’avenir, aux jeunes garçons en visite au MHPM - le Musée des Horreurs des Paranthropes du Merdocène.
Ces garçons que nous aimons déjà, pour lesquels nous travaillons d’arrache-pied avec joie, verront de la sorte ce que nous, les mecs, avons dû supporter quand nous avons traversé cette épique époque où les bonnes-femmes, avec leurs odeurs, leurs giries et leurs jactances, occupaient notre planète.
[1] Avec ou sans poils autour, on s'en balance, c'est pas notre tasse de thé.