Au Kosovo, l’opposition a bloqué à deux reprises les travaux du parlement avec des gaz lacrymogènes. Elle veut obtenir l’abandon d’accords visant à normaliser les liens avec la Serbie. Ce n’est pas la première fois que se produit ce genre d’incidents. Malgré des mesures de sécurité renforcées, un député de l’opposition est parvenu à activer une bombe lacrymogène dans l’hémicycle.
Ce que l’opposition reproche à l’accord, conclu sous l‘égide de l’Union européenne, c’est qu’il octroie davantage d’autonomie aux Serbes du Kosovo, et leur permet d’obtenir des financements de Belgrade. Elle considère qu’il ne peut que compromettre l’indépendance du pays, car celle-ci n’est toujours pas reconnue par la Serbie.
Environ 200 sympathisants du principal parti d’opposition appelé “Autodétermination” s‘étaient réunis à l’extérieur du parlement. La police les a dispersés avec des gaz lacrymogènes.