François Hollande a réagi, mercredi, aux violences de mardi soir à Moirans provoquées par le refus de la justice de libérer un détenu appartenant à la communauté des gens du voyage pour qu'il puisse assister aux funérailles de son frère. "Lorsqu'il se passe des actes graves qui touchent à la sécurité des biens et des personnes l'Etat doit être là et ne tolèrera aucune attaque, remise en cause de ce qu'est l'ordre public et le bien public. Les sanctions seront prononcées par la justice à la hauteur des dommages qui ont été causés. Je n'accepterai jamais qu'on puisse mettre en cause les forces de l'ordre", a déclaré le chef de l'Etat.