Le 2 août, le Burundi est plongé dans une crise politique sanglante provoquée par l'annonce d'une troisième candidature du président Nkurunziza. Parmi les journalistes présents sur place, Esdras Ndikumana, correspondant de RFI et de l'AFP. Violemment pris à partie, il a été tabassé par l'un des membres de la police politique burundaise. L'agression a eu lieu alors qu'il effectuait son travail de reporter. Il a décidé de porter plainte, au côté de RFI et de l'AFP, pour dénoncer l'impunité.