Le remède à la crise et au chômage dans l'Eure : la chasse au fraudeurs du RSA !

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Le conseil départemental est au bord du gouffre financier.
Le RSA pèse 77 M€, soit 17,31% du budget de fonctionnement du département de l’Eure.
Sur les 13 350 allocataires, 5000 bénéficient d’une orientation vers l’emploi (via pôle emploi), 2000 d’une orientation socioprofessionnelle, 2500 d’une orientation sociale, et pour tous les autres, le département n’a pas les moyens humains nécessaire pour leur faire bénéficier de leur droit d’orientation prévu par la loi.
Le nombre de RSA a augmenté de 25% en 4 ans, suivant la logique du chômage de longue durée.
Si l’on ne peut permettre des retours à l’emploi, il est tout de même possible de sortir du régime social ceux qui n’en n’ont pas le droit : les fraudeurs au RSA !
Les contrôles seront renforcés avec la CAF, mais un service départemental “anti-fraudes” sera créé, chargé de contrôler les avis d’imposition, attestations bancaires, mais aussi la situation de famille de chaque personne.
Qu’est-ce qu’un fraudeur au RSA ? Il sera demandé une attestation de la banque de non détention de produits de placement.
Peut-il y avoir des requins de la finance ou des rentiers qui toucheraient le RSA ? Ou bien des livrets A et autres trésors planqués sous le matelas ?
Ou bien des gens qui travailleraient par ci, par là, ou au noir, ou qui coucherait avec un autre allocataire en se déclarant personne seule…
Nous verrons rapidement les résultats de cette traque aux fraudeurs.
Si cela n’est pas probant, alors il faudra peut-être enfin considérer que le remède à la crise, au chômage et à la pauvreté n’est pas l’exclusion, mais au contraire l’intégration, la formation, le partage.
En attendant, cette vidéo vaut son pesant de cacahuètes par le détournement du discours de Chirac sur le bruit et l’odeur, et des voisins de palier qui deviennent fous en constatant que le trèspauvre est plus riche qu’eux. Selon les élus.
Bien sûr, les droits seront suspendus en cas de non fourniture des justificatifs demandés.
En attendant, c’est près du tiers des allocataires qui ne bénéficient toujours d’aucun suivi.
Le département est-il responsable mais pas coupable ?
Et vice-versa, selon les formes : Les allocataires du RSA sont-ils coupables, mais néanmoins irresponsables ?

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