Les immigrants en provenance du Maghreb ciblés par les discours de prêcheurs obscurantistes.
Fatima Keshk a 18 ans. Comme la plupart des jeunes filles de son âge, elle a fait son entrée à l’université cet automne, à la faculté des langues étrangères. Née à Rome, musulmane, d’un père égyptien et d’une mère marocaine, elle a connu une dernière année pénible. Victime de la violence d’un père intolérant. Des jeunes filles de la seconde génération de l’immigration musulmane, en rupture avec leur parents, Souad Sbai, présidente de l’association des femmes marocaines en Italie, dit en recevoir trois ou quatre nouvelles, chaque jour, au siège de son association.
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