Après le coup d‘État mené par les militaires de la garde présidentielle, les troupes d‘élite de l’armée quadrillent la capitale Ouagadougou pour disperser les manifestants hostiles au putsch. Tirs de sommation. La répression est violente. Il y aurait au moins trois morts et plus d’une soixantaine de blessés. Le coup de force militaire continue.
“Il est instauré un couvre-feu de 19h à 6h sur toute l‘étendue du territoire national. Les frontières terrestres et aériennes du Burkina Faso sont fermées à compter de ce jour, 17 septembre 2015, et ce, jusqu‘à nouvel ordre”, a décrété le colonel Mamadou Bamba, porte-parole du Régiment de sécurité de la présidentielle (RSP).
Ce coup d‘État intervient alors que le Burkina Faso s’acheminait vers des élections présidentielles et législatives. Il met donc un frein à l’avancée démocratique espérée dans ce pays.
Concernant le président Michel Kafando et son gouvernement, retenus en otage par les putschistes, ils devraient être relâchés ont indiq