En mai 2000, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) remet un rapport de près de 300 pages pour tenter de nommer les acteurs du génocide et de faire la lumière sur le rôle de l’ONU et de pays d’influence dans la région des Grands Lacs. Ce rapport, que commentent Stephen Lewis et Jocelyn Coulon au micro de Geneviève Asselin, blâme sévèrement le Conseil de sécurité des Nations unies, mais aussi la France, les États-Unis et la Belgique.
Le rapport de l’OUA confirme ce que tout le monde sait déjà. Le peuple rwandais a été littéralement abandonné par l’ONU et les grandes puissances occidentales. Les membres du Conseil de sécurité, la France exceptée, ne faisaient pas grand cas des problèmes du Rwanda. L’ONU a déployé une force (la MINUAR) aux moyens misérables selon l’OUA. L’administration américaine, pour sa part, voulait absolument restreindre la force déployée au Rwanda : alors que le général Dallaire avait demandé 4500 soldats, les États-Unis n’en proposaient que 500.
Note personnelle : Le rapport de l'OUA réclamait réparation. Mais les années commencent à donner raison à l'analyse de Jocelyn Coulon car personne ne semble parler de la réparation financière de ce génocide!!!
Pourtant il y une faute, un préjudice et un lien entre la faute et le préjuduce (les juristes me comprendront...)