La diffusion de ce documentaire sur la chaîne LCF le 4 Août 2015 a valu à son auteur Zeus AZIADOUVO et au directeur de LCF Luc ABAKI, plusieurs heures d'audition au Service de Renseignements et d'Investigation (SRI) de la gendarmerie à Lomé le 18 Août 2015.

Le 19 Août 2015, Zeus AZIADOUVO est de nouveau "invité à discuter" avec le procureur de la république au tribunal de Lomé.

Ce harcèlement fait suite à une plainte du ministre de la justice, Pius AGBETOMEY qui se serait senti vexé par ce film qui montre les conditions inhumaines dans lesquelles les déténus vivent dans la prison civile de Lomé malgré les programmes financés par l'Union Européenne pour rénover les prisons togolaises et améliorer les conditions carcérales.

De surcroit la loi togolaise dépénalise le délit de presse, encore faut il qu'il y ait délit... seule la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) est habilitée à auditionner les jourmalistes dans l'exercice de leur métier. Mais les tenants du pouvoir n'ont que faire des lois, ni des vies humaines!