Dans ce numéro de Space, largons les amarres et aventurons-nous sur la Manche pour voir comment les données satellite sont utilisées pour mieux comprendre les océans qui recouvrent 70 % de la surface totale de la Terre.
Notre reporter Jeremy Wilks a donc pris place à bord du navire de recherche 'Plymouth Quest' pour partager la vie des scientifiques du Laboratoire marin de Plymouth situé à 350 km au sud-ouest de Londres.
Objectif : comprendre comment l'utilisation combinée de données satellitaires et de relevés marins contribue à une meilleure compréhension de nos océans.
L'apport de la technologie permet aujourd'hui de mesurer, cartographier et modéliser chaque paramètre - chimique, physique, biologique - à l'échelle planétaire.
Lors de cette sortie au large des côtes de la Manche, l'équipe de scientifiques s'est tout particulièrement intéressée à la couleur de l'eau qui témoigne notamment de la présence plus ou moins dense de phytoplancton. Une information qui va leur permettre d'extrapoler l' évolution à venir des océans et le moyen d'y faire face.
Courant 2015, un nouveau satellite de l'ESA - baptisé Sentinel 3 - rejoindra la flotte d'observation de la Terre déjà en orbite dans le cadre de Copernicus. Ce programme européen marque une nouvelle étape dans l'observation des océans en offrant un flux ininterrompu de données depuis son orbite polaire. De quoi permettre aux chercheurs de continuer à croiser les informations envoyées par les satellites et celles recueillies sur zone pour arriver à terme à déchiffrer complètement les océans.