Jusqu'à 325 000 personnes pourraient être affectées en Equateur par des avalanches liées à l'éruption du volcan Cotopaxi, qui s'est réveillé vendredi 14 août.
Situé à 45 km au sud de Quito, la capitale, il est considéré par les scientifiques de l’Institut de Géophysique comme l’un des plus dangereux au monde en raison de la quantité de neige qui se trouve à son sommet. Les populations vivant à proximité sont exposées à des coulées de boues dont la puissance est multipliée par la fonte de la glace et de la neige.
Le président Rafael Correa a décrété l’état d’exception, ce qui lui a déjà permis d’imposer une « censure préventive » des médias sur la question, afin de contrôler les informations diffusées sur l’activité du volcan pendant 60 jours.
Le président équatorien affirme lutter contre le risque de rumeurs et d’effets de panique, mais cette mesure crispe des médias qui critiquaient déjà Rafael Correa pour ses velléités de quatrième mandat, pour le moment inconstitutionnel.