Un cessez-le-feu de 48 heures a débuté ce mercredi à 6 heures locales entre le régime de Bachar Al-Assad, ses alliés libanais du Hezbollah chiite et les insurgés syriens. Une trêve qui ne concerne que la ville de Zabadini, proche de la frontière avec le Liban, et plus au nord deux localités de la province d’Idlib, Kefraya et Al Foua.
L’interlocuteur, côté rebelle, est le groupe islamiste Ahrar al Cham, l’un des piliers de “l’Armée de la conquête” avec les djihadistes sunnites du Front al Nosra. Des groupes appuyés par Téhéran selon Washington, d’où l’importance de convier les Iraniens aux pourparlers. Et d’après le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, la République islamique serait prête à se joindre aux négociations en Syrie, mais aussi au Liban, en Irak et au Yémen. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, est d’ailleurs attendu aujourd’hui à Damas au lendemain d’une visite à Beyrouth durant laquelle il a été question de la crise syrienne.
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