Des milliers de personnes ont manifesté hier dans plusieurs grandes villes du Mexique pour exiger que justice soit rendue après la mort de Ruben Espinosa. Le corps de ce photographe a été retrouvé vendredi dans la capitale mexicaine aux côtés de ceux de quatre femmes, dont la militante des droits de l’Homme Nadia Vera.
“Plus de 100 journalistes ont été tués ici, c’est pour cela que le Mexique est devenu le deuxième ou le troisième pays le plus dangereux au monde pour les journalistes. Et malheureusement, c’est dans l‘État de Veracruz que l’on trouve le plus de cas”, souligne Jose Reveles, journaliste.
“Si vous dites la vérité, ils vous tuent. Ceux qui n’ont pas été achetés sont tués. Ils nous font disparaître. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Dites-moi ? Je n’en sais rien”, se lamente Cristina Guerrero, elle aussi journaliste.
Plusieurs manifestants accusent le gouverneur de Veracruz, où travaillait Ruben Espinosa, d‘être responsable des violences qui ont causé la mort de 13 journali