C'est un scrutin présidentiel sous haute tension. Deux personnes ont été tuées dans la nuit de lundi à mardi au Burundi. Explosions et tirs ont résonné pendant plusieurs heures à Bujumbura avant l'ouverture des bureaux de vote. Selon un responsable gouvernemental, au moins un policier et un civil ont trouvé la mort dans ces violences.
Mardi, à la mi-journée, la mobilisation dans la capitale était toujours extrêmement faible, particulièrement dans les quartiers contestataires.
Quelque 3,8 millions de Burundais sont appelés aux urnes pour un scrutin sans suspense boycotté par l’opposition, et jugé non crédible par la communauté internationale. Le président Pierre Nkurunziza sera sans aucun doute réélu pour un troisième mandat à l'issue du vote.