70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Mitsubishi fait son mea-culpa. Le géant japonais a présenté ses excuses aux ex-prisonniers de guerre américains forcés de travailler dans ses mines durant le conflit. C’est la toute première fois qu’une société japonaise accomplit une telle démarche.
“Conformément à l’esprit de la mission de notre entreprise, nous présentons nos excuses pleines de remords concernant les événements tragiques de notre passé et exprimons aussi notre profonde détermination à travailler dur à un avenir meilleur”, a dit Hikaru Kamura, le responsable de Mitsubishi Materials Corp.
Hikaru Kamura s’est adressé à James Murphy, 94 ans, l’un des rares prisonniers américains forcés à travailler au Japon encore vivant. Le rescapé a accepté ces excuses qu’il a jugées “sincères et humbles”.
“Nous venons d’assister à quelque chose d’historique, car depuis que la guerre s’est achevée il y a 70 ans, les prisonniers de guerre ayant travaillé pour ces compagnies japon