Quelques heures avant l'ultimatum européen sur les réformes grecques, le Premier ministre a rendu un rapport où il accepte d’augmenter la TVA, de prolonger l’âge de départ à la retraite, de relancer les privatisations. Des points en accord avec les demandes initiales de l'Europe, mais pas avec les requêtes de son peuple. Un revirement qui a fait beaucoup réagir les politiques, à gauche comme à droite.
Si François Hollande salue les propositions «sérieuses» et «crédibles», plusieurs élus, comme Marine Le Pen ou Nadine Morano, n’ont pas apprécié ce changement de ton. Et pour se faire entendre, la députée de Moselle n’a pas mâché ses mots.