Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, a réagi sur BFMTV ce lundi soir à la mort de l’ancien ministre Charles Pasqua à 88 ans: "J’ai beaucoup de peine. Par-delà sa gouaille, sa verve, et sa personnalité charismatique, je voyais l’homme de combat qu’il était. J’ai mené trois combats successifs avec lui: Maastricht en 1992, les élections européennes de 1999, et le non victorieux au référendum en 2005. C’était un homme qui était attaché à sa patrie charnelle, sa Corse qu’il aimait tant, et puis la France. C’est un homme qui a résisté, qui n’était pas sensible à l’opinion, au jeu des médias. Il faisait ce qu’il croyait utile pour le pays. Il riait beaucoup, il faisait rire beaucoup, mais c’était un rire de façade. Il y avait chez Charles Pasqua un sentiment de profonde tristesse parce qu’il voyait l’effondrement de la France et de l’Europe."