Invité de BFMTV lundi, le ministre des Finances Michel Sapin a réagi à l’organisation d’un référendum en Grèce sur l’accord en cours de négociation avec ses créanciers. Les pourparlers avec l’UE et le FMI sont au point mort depuis cette annonce surprise d’Alexis Tsipras dans la nuit de vendredi à samedi. "Je ne m’attendais pas à cette fin de non-recevoir, à ces négociations rompues de manière unilatérale par le gouvernement grec. C’est une gifle, une sorte de porte fermée d’un seul coup. (Tsipras) a demandé au peuple de se prononcer et ça c’est respectable. Je me souviens qu’il y a quatre ans, on avait empêché le peuple grec de se prononcer. Nicolas Sarkozy a eu tort à l’époque. Il ne devrait pas s’en vanter aujourd’hui."