Après de violents débordements survenus jeudi entre des chauffeurs de taxis et les employés de l'application UberPop, le gouvernement appelle à l'apaisement. Le président de la République a condamné depuis Bruxelles des «violences inacceptables dans une démocratie, dans un pays comme la France», même s’il «peut comprendre qu'il y ait des manifestations» contre le groupe UberPop «qui ne respecte aucune règle».
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a demandé jeudi au préfet de police «de prendre un arrêté interdisant l'activité d'UberPop». Les chauffeurs de l’application ne comptent pas pour autant interrompre leur fonctionnement.