Depuis 2008, Jean-Luc Mélenchon se bat contre le traité de libre-échange transatlantique entre Européens et Américains. Alors que WikiLeaks a révélé mardi soir que les trois derniers présidents français avaient été espionnés par les Etats-Unis, l’ancien candidat à la présidentielle a souhaité "une attitude de fermeté" de la part du gouvernement français. "Evidemment, la fermeté, ça consiste à frapper à l’endroit où on doit frapper. C’est une agression que d’espionner notre pays. L’ambassadrice doit peut-être être considérée comme persona non grata. Nous devons naturellement suspendre les négociations sur le grand marché transatlantique", a jugé le député européen du Parti de gauche.