La cité syrienne, désormais entre les mains de l'Etat Islamique (EI) depuis quelques semaines, abrite les ruines de l’un des plus importants foyers culturels du monde antique. La communauté internationale, en émoi, s’est beaucoup inquiétée du sort des vestiges de Palmyre. Mais, peu ont parlé de celui des habitants de la ville.
Invité sur France Inter pour la sortie du deuxième tome de «L’Arabe du futur», Riad Sattouf s’en étonne. «C'est fou que ce soit le sort des vieilles pierres et pas celui des gens qui inquiète», déplore-til, évoquant «une forme d'insulte de plus pour le peuple syrien». L'auteur s'«en fiche un petit peu des vieilles pierres» et avoue s'inquiéter davantage pour les millions de syriens du régime de Bachar al-Assad.
La coalition internationale s'est réunie début juin pour décider des mesures à prendre afin de contrer Daesch. La ville vieille de plus de 2 000 ans, dont le nom officiel en Syrie est Tadmor (Cité des dattes), représente un double enjeu par les jihadistes de Daech. Sa prise permettrait à l'EI de faire la jonction avec Al-Anbar en Irak, qu'il contrôle presque dans son intégralité.