120 migrants installés dans un campement improvisé dans le nord de Paris ont été délogés lundi après-midi par les forces de l'ordre. 86 réfugiés ont été interpellés. Trois ont fait un malaise. Interrogé par BFMTV lundi soir, le préfet d’Île-de-France a justifié cette opération de police: "Terre d’asile, ça ne veut pas dire terre de pagaille", a indiqué Jean-François Carenco. Le représentant de l’Etat invite ces migrants à faire une demande d’asile. "Vous ne pouvez pas rester en France en disant je n’aime pas la France. Je ne veux pas rester", a poursuivi le préfet. Au-delà de cette évacuation de campement, "on essaie de les loger de manière temporaire pour leur dire réfléchissez" à cette demande d’asile, a développé Jean-François Carenco.