Les militants socialistes votent ce jeudi sur la ligne politique de leur parti, avec le choix entre quatre programmes avant le congrès du PS, début juin à Poitiers. Mais pour le député Malek Boutih, "il n’y a pas d’appétence pour ce congrès". "La plupart des militants sont assez déboussolés (…) Ils ont le sentiment que les déchirures internes est même un luxe que le PS ne peut plus se payer", affirme l’élu de l’Essonne. "Quand on ne peut même plus s’engueuler dans un Congrès, c’est que ça va mal. Je pense qu’on est trop au fond du trou après les débâcles électorales", estime le député socialiste.