Voici un des centres de rétention libyens, à Tripoli. C’est là que s’entassent des centaines, des milliers de migrants arrêtés pour immigration illégale.
Ils sont originaires d’Afrique ou du Moyen-Orient. Ils ont fait des milliers de kilomètres dans l’espoir de trouver une embarcation qui traversera la Méditerranée.
Certains ont pu embarquer, mais ils ont été interceptés par les gardes-côtiers libyens.
Et ils se retrouvent là.
“Ici c’est une prison, dit Davel Toleran, originaire d’Erythrée. Les conditions sont terribles. Il n’y a pas d’espace pour dormir, pas de lit. On se fait battre, on se fait insulter. On est traité comme des animaux. Il n’y a plus d’humanité dans cette prison”.
Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR) a déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, sur les conditions d’accueil de ces migrants en Libye (voir ici)
A quelques dizaines de kilomètres de là, cette plage de Gasr Garabulli, point de départ pour la traversée. Destination fi