La journaliste de Charlie Hebdo a déploré mardi dans Le Petit Journal la mauvaise répartition de l’argent perçu par le journal satirique après l’attentat de janvier. «Nous considérons que cette énorme vague de soutien qui est venue de la part des Français, de la petite mémé qui a envoyé un chèque de cinq euros jusqu’aux institutions qui ont voulu aider "Charlie", c’était pour que "Charlie" perdure, c’était pour aider les blessés, c’était pour que ce journal survive, c’était pour les familles des morts [...] Ce n’était certainement pas pour aller dans les poches des actionnaires de "Charlie".»
Zineb El Rhazoui a été convoquée le 13 mai par la direction de Charlie Hebdo pour un entretien préalable à un licenciement. Deux jours plus tard, l’hebdomadaire satirique a fait marche arrière.