Pas de doute, en moins de trois ans, la vie d'Adèle Exarchopoulos, bombardée Palme d'or en 2013 pour « la Vie d'Adèle » d'Abdellatif Kechiche, a bien changé.

Voilà l'ex-partenaire de Léa Seydoux de retour sur la Croisette. Elle incarne, à la fin du XIXe siècle, une anarchiste amoureuse dans « les anarchistes », d'Elie Wajeman, présenté jeudi en ouverture de la Semaine de la critique. Clin d'œil du destin, elle y donne la réplique à Tahar Rahim qui est lui aussi un enfant prodige de Cannes depuis que Jacques Audiard lui a ouvert une voie royale dans « Un prophète ». « On a braqué Cannes » dit-elle en rigolant. « Bien sûr qu'avec Tahar on en a parlé. Mais plus que des enfants de Cannes, nous sommes les enfants de grands réalisateurs. » précise-t-elle. Rencontre sur une plage de la croisette, entre interview et séance photo, les pieds dans le sable.

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