La réforme du collège programmait la suppression des options latin et grec et leur remplacement par un "Enseignement pratique interdisciplinaire" intitulé "Langues et cultures de l’Antiquité". Face à la grogne des latinistes et des hellénistes, la ministre de l’Education nationale avait ajouté un enseignement supplémentaire facultatif d’une à deux heures par semaine de ces langues anciennes. Insuffisant pour les syndicats et la droite. Najat Vallaud-Belkacem a demandé mercredi au Conseil supérieur des programmes de plancher à nouveau sur les langues et cultures de l’Antiquité, et de lui remettre ses propositions le 15 octobre. Une décision saluée par François Bayrou, le président du MoDem. "Le fait qu’on ait réussi à faire reculer le gouvernement sur une des dispositions les plus choquantes et qui heurtait l’égalité des chances, c’est un grand succès. J’espère que le travail repris sera meilleur que le premier", a déclaré le maire de Pau.