A Katmandou, l’école française s’apprêtait à rouvrir ses portes ce mercredi. Le personnel de l’établissement, 21 personnes, préparait la rentrée ce matin. Mais le nouveau séisme a pris tout le monde par surprise. La cour de récréation se transforme en camp pour accueillir les nouveaux rescapés. "On monte les tentes, on essaie de mettre de la lumière, des rations de survie, de l’eau. Ça recommence à l’identique comme il y a 15 jours", décrit Myren Duval, une enseignante de l’école. "Aujourd’hui on a vu des réactions très violentes, de panique et de stress. Les gens sont clairement traumatisés", raconte la professeure.