Depuis deux semaines, les manifestants s'insurgent contre la troisième candidature de Pierre Nkurunziza à la présidentielle du Burundi. Il l'a officialisée vendredi auprès de la commission électorale, alors que la contestation a déjà fait 18 morts. Des évènements que le chef de l'État a minimisé lors d'une allocution. Les manifestants ont de leur côté annoncé une trêve de 48 heures à compter de samedi.