Après les révélations du "Guardian" sur des viols commis par des soldats français de la force Sangaris entre décembre 2013 et juin 2014 sur plusieurs mineurs à Bangui, les habitants du camp de réfugiés où se sont déroulés les faits prennent la parole. Les témoignages sont parfois confus mais ceux qui s'expriment affirment que la situation était si compliquée a l'époque, que ceux qui étaient au courant des agressions n'ont pas mesuré la gravité des faits. Aujourd'hui, les langues se délient avec parfois des contradictions dans le récit des faits. Mais tous s'accordent sur le besoin de vérité et de justice. Les militaires de la force Sangaris espèrent que leur mission ne sera pas ternie dans son ensemble par ces actes isolés.