Après l'exécution mardi soir de 8 personnes, dont 7 étrangers, l'Indonésie a montré qu'elle ne reculait pas devant les pressions internationales. Derrière cette position inflexible se tient un homme, le président Joko Widodo. On le surnommait pendant sa campagne électorale le "Obama asiatique". Arrivé au pouvoir en 2014, il était présenté comme le président de la rupture. Mais, alors qu'il perd en popularité, son bras de fer contre l'occident est une manière d'assoir sa crédibilité.