"Une structure sera créée d’ici la fin de l’année afin de prendre en charge, sur la base du volontariat, des jeunes de retour de zones de conflit et ne faisant pas, bien sûr, l’objet de poursuites judiciaires", a déclaré Manuel Valls ce mercredi à Paris lors des Rencontres internationales des magistrats antiterroristes. Le Premier ministre a dressé un premier bilan du plan de lutte contre la radicalisation, composé d’une plateforme téléphonique et d’un site internet dédié. En un an, il y a eu près de 1.900 signalements, dont un quart concernant des mineurs. Manuel Valls souhaite désormais "aller plus loin et explorer de nouvelles pistes". "Par un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé", les jeunes de retour de zones de conflit "devraient retrouver toute leur place dans notre société", a prospecté le chef du gouvernement français.