Dans le dossier des écoutes de la NSA, personne n’est ni tout noir ni tout blanc. Angela Merkel, qui s‘était largement offusquée des pratiques de l’agence amricaine de renseignements, est aujourd’hui elle-même accusée d’avoir su et caché des choses.
Selon le journal Bild, la dirigeante allemande était au courant dès 2008 que la NSA espionnait des sociétés européennes, dont Airbus, mais n’a rien voulu dire pour ne pas gêner la collaboration avec les Etats-Unis contre le terrorisme.
L’opposition n’a pas tardé à réagir, demandant démissions et enquêtes.
Jan Philipp Albrecht, député européen des Verts :
“Au plus fort des révélations de Snowden, Angela Merkel, la Chancellière allemande, déclarait qu’espionner des amis était hors de question. On pourrait donc dire que soit les Etats membres ne sont pas des amis de l’Allemagne, soit la Chancelière ne pensait pas ce qu’elle disait. Je pense que c’est de cela qu’il s’agit et c’est la même chose pour tous les chefs d’Etat”.
Le BND, les