Deux ans, jour pour jour, après l’effondrement meurtrier de l’immeuble Rana Plaza dans la banlieue de Dacca au Bangladesh, des centaines de personnes sont venues manifester sur les lieux du drame. Elles pleuraient la mort de leurs proches, déploraient des problèmes d’indemnisation et réclamaient l’amélioration de la sécurité au travail. Le Rana Plaza abritait des ateliers de confection.
“Je n’ai eu aucune indemnisation jusqu‘à présent de la part du gouvernement, déplorait Nilufar Begum, une ouvrière du textile qui a été blessée lors du drame. Je suis incapable en ce moment de subvenir aux besoins de ma famille, mes enfants ne peuvent pas aller à l‘école. Je suis devenue infirme. Ma demande au gouvernement, c’est qu’il me donne une compensation convenable”.
Dans l’effondrement du bâtiment de neuf étages, au moins 1100 ouvriers ont été tués et plus de 1500 autres ont été blessés. Ils cousaient des vêtements pour des marques occidentales en échange de salaires misérables.
Le Banglad