Un siècle après le génocide des Arméniens, la Turquie refuse toujours de le reconnaître. Raymond Kévorkian, historien et auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet, se rendra aux côtés de François Hollande en Arménie pour les cérémonies de commémoration du centenaire. Dans un entretien accordé à France 24, il revient sur le génocide et explique pourquoi, en Turquie, la négation perdure.
Des centaines de milliers de personnes - dont François Hollande et Vladimir Poutine - sont attendues à Erevan, vendredi 24 avril, pour commémorer le centenaire du génocide des Arméniens. Mais certains pays, dont la Turquie, Israël et les États-Unis, refusent de reconnaître officiellement l’existence d'une extermination planifiée des Arméniens par le gouvernement jeune-turc, alors au pouvoir.
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Lors d'un entretien accordé à France 24, Raymond Kévorkian estime que la politique génocidaire de la Turquie a coûté la vie à 1,5 million d'Arméniens en 1915. "Il est indéniable que l'extermination des Arméniens a été l'acte fondateur de la Turquie républicaine", affirme l'historien, pour expliquer la position d'Ankara.
La question n'est cependant plus taboue dans la société civile turque. "Il y a depuis une bonne dizaine d'années, et même un peu plus pour certains, des gens... Lire la suite sur notre site web.
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