Le naufrage survenu dimanche au large de la Libye relance le débat sur le rôle de la France après son intervention en 2011. Nicolas Sarkozy, alors président de la république, a pris une décision aux lourdes conséquences. Accompagnée par le Royaume-Uni, la France s'immisce dans les conflits en Lybie. L'ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, est tué en octobre 2011. Le peuple se retrouve seul pour gérer la transition, provoquant un «chaos généralisé», comme le décrit Henri Guaino. L’ex conseiller auprès de Nicolas Sarkozy explique que ce dernier se présentait face à un «choix tragique» qui aurait pu mettre en péril la vie d'un million d'habitants à Benghazi. Mais au lendemain de la mort de 700 lybiens dans la Méditerranée, un nouveau débat divise, à gauche comme à droite. Alors que certains défendent l’action de Nicolas Sarkozy, d’autres considère que l’ancien président est «responsable» de ces drames, comme l'affirme Stéphane Ravier, sénateur FN des Bouches-du-Rhône.Le naufrage survenu dimanche au large de la Libye relance le débat sur le rôle de la France après son intervention en 2011. Nicolas Sarkozy, alors président de la république, a pris une décision aux lourdes conséquences. Accompagnée par le Royaume-Uni, la France s'immisce dans les conflits en Libye, en pleine révolution. L'ancien dictateur, Mouammar Kadhafi, est tué en octobre 2011. Mais le peuple se retrouve seul pour gérer la transition, qui s'effectue dans un «chaos généralisé», décrit Henri Guaino.
L'ex conseiller auprès de Nicolas Sarkozy explique que l'ancien président de la république s'était alors trouvé face à un «choix tragique» qui aurait pu mettre en péril la vie d'un million d'habitants à Benghazi. Mais au lendemain de la mort de 700 libyens dans la Méditerranée, le rôle qu'a joué la France après la mort de Mouammar Kadhafi divise, à gauche comme à droite. Alors que certains défendent l'action de Nicolas Sarkozy, d'autres considère l'ancien président «responsable» de ces drames.