De nouvelle vagues de violences xénophobes, à Durban puis à Johannesburg, en Afrique du Sud, ont fait au moins quatre morts en deux semaines. Pour Jean Philippe Remy, responsable du bureau Afrique du « Monde », basé à Johannesburg, une opinion « fantasmatique selon laquelle l'étranger aurait pris le contrôle de l'économie », largement partagée dans la société, aurait offert un terrain propice aux excès de violence.