Elles avaient été arrêtées à la veille de la Journée de la femme du 8 mars. Une interpellation qui
avait suscité des condamnations internationales exigeant “leur libération sans condition”. Pékin rétorquant qu’il s’agissait d’une affaire du seul ressort des autorités chinoises.
Les ONG parlent de “percée encourageante” à l’image d’Amnesty International mais elles restent aussi inquiètes sur le sort de ces cinq femmes.
D’après leur avocat, “elles bénéficient d’une liberté limitée car il s’agit d’une libération provisoire sous caution, en attente d‘être éventuellement inculpées”. Autrement dit, elles ont toujours une épée de Damoclès sur leur existence.
Les cinq féministes ont été mises en détention pour avoir “fomenté des troubles et cherché à troubler l’ordre public. Le premier chef d’inculpation fait encourir cinq ans de prison en Chine.
Ces jeunes femmes ont dénoncé le harcèlement sexuel, les violences domestiques et dans une mise en scène le manque de toilettes publiques p