La Russie vient de lever sa propre interdiction de livrer des missiles S-300 à l’Iran.
Vladimir Poutine l’a annoncé le jour où il a reçu le Président palestinien Mahmoud Abbas.
Diplomatiquement, cela ne semble rien avoir d’anodin lorsqu’on sait la crainte d’Israël d‘être attaquée par l’Iran.
Ces missiles antiaériens mobiles et à longue portée, peuvent traquer et détruire des missiles balistiques, des missiles de croisière et des avions volant à basse altitude.
En 2007, l’Iran avait commandé ces missiles pour un montant de 800 millions de dollars. Puis, en 2010, l’ancien président russe Dmitri Medvedev avait interdit leur livraison à l’Iran, en application d’une résolution de l’ONU qui sanctionnait Téhéran pour son programme nucléaire controversé.
Mais le contexte a évolué, un accord définitif sur le programme nucléaire iranien serait sur le point d‘être signé entre Téhéran et le groupe “P5+1” en juin.
Et il y a un an environ, Moscou et Téhéran ont commencé à négocier u