Michel Poiccard, jeune homme insolent mêlé au milieu de délinquants, vole une voiture à [Marseille|f:Marseille] pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait.
Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse -- on comprend qu'il la connait depuis peu --, et qu'il a passé quelques nuits avec elle avant de descendre sur Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d'argent, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout au long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera un certain temps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.
Michel veut quitter la France pour l'Italie (plus précisément Rome) où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.
Celui-ci rencontre plusieurs amis délinquants pour récupérer de l'argent. En attendant que l'un d'entre eux l'aide à encaisser un chèque barré, Michel va se cacher avec Patricia chez l'amie d'un ami dans le quatorzième arrondissement. La veille de leur départ présumé pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police afin de le forcer à partir loin d'elle. Mais Michel refuse de prendre la fuite et, abattu par un policier, s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première, « à bout de souffle ».
Avant d'expirer, allongé sur le bitume, Michel dit à Patricia :
-- « C'est vraiment dégueulasse. »
N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers :
-- « Qu'est-ce qu'il a dit ? »
À quoi on lui répond :
-- « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. »
-- « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle enfin.