Le conseil d’administration du cimentier suisse Holcim remet en cause l’accord de fusion sous sa forme actuelle avec le français Lafarge.
Le mariage annoncé en avril 2014 a été conçu comme une fusion entre égaux même si l’offre publique d‘échange doit donner à Holcim une majorité du capital du groupe issu du rapprochement. Mais des perspectives de résultats plus favorables côté suisse et la flambée récente de la devise helvétique face à l’euro ont changé la donne. Le français Lafarge se dit prêt à discuter avec Holcim d’un changement de leur parité de fusion mais n’acceptera aucune modification du projet initial. Les termes initiaux de l’opération doivent déjà donner 53% de la nouvelle entité au groupe suisse et 47% au groupe français.