La guerre pousse les gens à fuir les zones de combat en Ukraine. Certains, malgré tout, préfèrent rester. Alors, quel avenir pour toutes ces personnes ? Éléments de réponse dans Reporter.
Depuis des siècles, le monastère orthodoxe de
Sviatohirsk, dans l’Est de l’Ukraine, veille jalousement sur la rivière Donets. Tout a beau paraître paisible, à une cinquantaine de kilomètres de là, la guerre gronde et jette des familles entières sur la route de l’exode.
Certaines ont trouvé refuge au monastère, d’autres dans une ancienne colonie de vacances des environs. Toutes, en tout cas, tentent de se faire à leur nouvelle vie de “déplacés internes”. Ce terme, contrairement à celui de “réfugié”, désigne les populations qui ont, certes, fui les combats, mais sont restés dans leur propre pays.
Malgré le cessez-le-feu, les bombardements redoublent dans la région de Debaltseve.
Euronews a rencontré plusieurs de ces familles de déplacés internes.
Olena, déplacée interne :
“Tout le monde attend de