Le plan de réformes proposé par la Grèce la semaine dernière en échange d’aides financières supplémentaires est “loin d‘être complet, et les grecs le savent”. C’est ce qu’a déclaré Jeroen Dijsselbloem à quelques heures de l’ouverture de la réunion des 19 ministres des finances de l’Eurogroupe qu‘îl dirige.
De son côté, Angela Merkel a rappelé la Grèce à ses devoirs.

“Notre objectif politique c’est de garder la Grèce dans la zone euro, a déclaré la chancelière allemande. Nous travaillons sur ce sujet depuis de nombreuses années. Mais c’est aussi vrai que notre pièce de monnaie comporte deux côtés. La premier c’est la solidarité des partenaires européens et l’autre, la rapidité à effectuer des réformes et à tenir ses engagements à l’intérieur du pays. Et pour le second côté, le chemin à parcourir reste très difficile”.

L’approbation définitive de ces réformes d’ici fin avril par ses partenaires est vitale pour le nouveau gouvernement grec privé d’aide du FMI et de l’Union européenn