ABU DHABI – 9 mars 2015 – C'est parti pour l'aventure. Solar Impulse 2 a décollé d'Abu Dhabi, lundi matin, dans la lumière douce du petit matin. Direction Mascate, capitale du sultanat d'Oman.
Cet avion révolutionnaire n'utilise aucun carburant mais la puissance du soleil : plus de 17.000 cellules solaires recouvrent ses ailes, aussi longues que celles d'un Airbus A 380.
A son bord : le Suisse André Borschberg qui explique : « Vous simulez, vous calculez, vous imaginez. Mais rien ne vaut de tester en vrai ».
Avant le décollage, lui et Bertrand Piccard, l'autre pilote du projet, auteur du premier tour du monde en ballon sans escale ont inspecté l'appareil une dernière fois. Pour eux, c'est l'aboutissement de douze années de recherches, motivées par une envie : démontrer le potentiel des technologies vertes y compris dans le secteur aéronautique et proposer une alternative aux bouleversements environnementaux.
Les deux aventuriers vont se relayer au fil des douze étapes du tour du monde. La plus longue ralliera Nankin en Chine à l'archipel d'Hawaï dans le Pacifique. Retour prévu à Abu Dhabi au cours de l'été.